Quel est le but de mon blog « reflexionsequestres » ?
Mon blog a pour but de vous montrer la méthode d’équitation que j’utilise avec mes chevaux.
Une méthode totalement différente de ce que vous pouvez connaitre ou de ce que vous pouvez voir.
Je m’en aperçois en parlant avec mes lecteurs. Je me rends bien compte que ce n’est pas ce qui est pratiqué. Ce n’est pas ce qui est appliqué, même si parfois ils me disent que si.
En réalité, ce que je fais est relativement différent.
Pourquoi ?
d’abord, je m’appuie sur ce que j’appelle le triangle de la réussite.
Alors qu’est-ce que le triangle de la réussite ?
c’est une façon de voir les problèmes sous trois angles différents.
Le premier angle c’est le physique. Alors vous allez me dire ; oui mais le physique tout le monde travaille le physique des chevaux.
On monte dessus, on fait de la musculation, on fait du déplacement latéral, on fait des transitions, on fait des trotting… Enfin ce que vous voulez, mais je parle pas de ce physique là en fait.
Pas du tout. Moi, je vous parle de la souplesse du cheval que l’on peut lui donner à pied.
Je parle de tout le travail à pied, le stretching qui est très important pour voir si le cheval est bien délié, est bien souple.
Les flexions d’encolure, les flexions de mâchoire à la méthode de François Baucher un écuyer du 19ème siècle.
L’ostéopathie pour vérifier que les vertèbres sont bien mobiles. C’est très important.
Le shiatsu pour vérifier que les énergies circulent bien dans le corps du cheval.
Il y a des personnes qui écrivent des livres de 600 pages sur la rectitude alors que la rectitude ça me prend cinq minutes.
il suffit que je remette le cheval en ligne c’est à dire dans une souplesse totale de chacunes de ses articulations, de chacuns de ses muscles.
Les muscles du dos sont très importants à préserver.
Voila. Donc ça c’est la partie physique, le prisme physique. C’est quelque chose de très important.
Après, le deuxième prisme dont je veux vous parler c’est le prisme mental.
Alors là, tout le monde me dira : oui, le mental c’est l’éthologie, c’est les américains, on n’aime pas ça, ils font n’importe quoi.
Alors, au début oui. C’est comme ça que je voyais le mental mais aujourd’hui plus du tout.
Aujourd’hui, le mental pour moi, c’est d’avoir des chevaux qui sont connectés à moi de leur propre volonté c’est à dire sans aucune contrainte, sans aucune coercition et si vous commencez le dressage d’un cheval de cette façon là, vous n’avez plus besoin de vous inquiéter du cheval qui va chercher à vous virer, du cheval qui va chercher à vous embarquer, du cheval qui va chercher à vous créer des problèmes.
Vous n’avez plus besoin d’éperons, vous n’avez plus besoin de cravache, vous n’avez plus besoin de mors, vous n’avez plus besoin de rien.
C’est un peu long sur certains chevaux, ça demande du temps, ça demande du travail mais c’est vraiment ce qu’il faut rechercher car après la technique est très facile. Ce n’est plus un problème.
Le troisième point, bien sûr, de mon prisme c’est la technique et là dessus, tout le monde a sa technique.
Là encore, ma vision est un peu particulière parce que ma technique à moi c’est de les connaitre toutes.
Alors c’est vrai que j’ai 41 ans d’expérience (en 2016) donc forcément c’est facile pour moi en 41 ans d’avoir appris toutes les techniques.
Mais j’aime bien connaitre toutes les techniques, avoir une palette de techniques et piocher dans cette palette en fonction des problèmes que je rencontre avec mes chevaux.
Les gens qui se cantonnent à une seule technique sont des gens qui ne maîtrisent pas leur sujet, leurs questions, leurs problèmes.
En fait, ils s’enferment dans une technique et quand cette technique marche tant mieux pour eux mais quand elle ne marche pas tant pis pour eux.
Donc moi, je m’intéresse à toutes les techniques et d’ailleurs en éthologie aussi et en physique aussi.
Je m’intéresse à toute les techniques de manière à savoir celles qui me plaisent, celles qui ne me plaisent pas, celles avec lesquelles j’ai des résultats et celles avec lesquelles je n’en ai pas.
Mais les techniques avec lesquelles je n’ai pas de résultats peuvent un jour devenir des techniques avec des résultats.
Je vais prendre un exemple. En regardant les DVD de Philippe Karl, j’ai vu qu’il demandait le piaffer par reculer-avancer. Avancer-reculer, avancer-reculer.
J’ai essayé avec mes chevaux. Zéro résultat.
Je me suis dis c’est nul sa technique, ça ne marche pas.
Et puis, quelques années plus tard, j’ai réessayé par hasard avec un cheval et ça a marché immédiatement.
Donc ça dépend des chevaux, ça dépend des conditions.
Des fois ça marche, des fois ça ne marche pas. Des fois on le demande mal, des fois on le demande mieux. Des fois on n’est pas prêt psychologiquement ou techniquement à faire l’exercice.
Donc il est important de s’ouvrir au monde et d’apprendre toutes les techniques.
Voila, vous voyez exactement ma philosophie.
Si vous vous abonnez à mon blog, je vous enverrais régulièrement des vidéos que vous pourrez regarder pour vous donner des idées, pour vous donner des conseils, pour vous donner des trucs que j’utilise qui vous feront gagner beaucoup de temps, qui sont absolument méconnus et absolument pas enseignés.
Merci pour cet article