Comment sortir de sa zone de confort équestre ?
Aujourd’hui il pleut, je ne peux pas sortir ni la caméra qui n’aime pas l’eau, ni mes chevaux qui risqueraient d’attraper froid après le travail puisqu’ils vivent dehors.
De plus, mouiller mes cuirs, je n’aime pas trop. Comme je n’ai pas de manège, je dois faire avec.
En toutes choses, il y a autant d’avantages que d’inconvénients.
L’avantage est que je vais pouvoir tourner une vidéo différente.
Des études scientifiques ont montré que les sportifs qui sont dans le confort sont moins performants que les autres.
Ils ont tendance à vouloir profiter du confort et à se laisser aller inconsciemment. A Spartak près de Moscou, il n’y a qu’un cours de tennis couvert et les vitres sont cassées. Pourtant sortent de ce centre les meilleurs tennismans du monde. Les écoles les moins confortables sont également les plus performantes. Quand on est dans l’inconfort on a plus envie de s’en sortir. On a une plus grande motivation. Je n’ai pas de chevaux démonstratifs, pas d’installations, pas de moyens de tournages pour mes vidéos mais j’ai une grande motivation et c’est suffisant pour avancer. Si j’étais dans le confort, je n’aurais plus envie. La notion de zone de confort provient du développement personnel. Cela désigne les actions que nous sommes capables de faire facilement, sans trop d’efforts, sans trop réfléchir. Nous les faisons avec notre inconscient et cela grâce à la répétition. La répétition est la clé de l’automatisation, du passage dans l’inconscient et donc dans la zone de confort. Notre cerveau reptilien veut toujours nous ramener dans notre zone de confort. Le cerveau reptilien c’est lui qui nous protège. Il veut que l’on reste dans le connu que l’on maîtrise. Aussi, il est très difficile d’en sortir. Pour beaucoup de gens c’est difficile de sortir en extérieur avec son cheval. C’est difficile de sauter des obstacles. C’est difficile de gérer un cheval peureux ou compliqué.
Pourtant, il est impossible de progresser sans sortir de sa zone de confort.
Si on n’en sort pas, la zone se rétrécit progressivement. Du coup, la plupart des gens sortent de leur zone de confort d’un coup, comme s’ils se jetaient à l’eau ou sautaient à l’élastique. Parfois ça passe et parfois ça casse. Exemple: vous faites du manège tout l’hiver et au printemps vous partez en promenade sans précautions. Ou bien vous décidez de faire un parcours alors que vous n’avez pas sauté depuis des semaines. En faisant ça, vous vous mettez en danger. Vous sortez trop brusquement votre cheval de sa zone de confort.
En fait, en équitation c’est plus compliqué car il y a 3 zones de confort, la votre, celle de votre cheval, et celle du couple.
Pour cela il faut faire ce que les anciens appelaient le préparer. Le préparer n’est rien d’autre que de respecter une grande progressivité. Je pratique beaucoup l’approche-retrait de l’équitation éthologique que j’applique à tout comme je l’ai expliqué dans cet article.
Si le cheval sait qu’il y a un retour possible, il accepte sans problème de sortir de sa zone de confort.
Exemple: pour monter dans le van ; Vous demandez au cheval de mettre un pied dedans et vous le redescendez immédiatement. Ainsi, votre cheval se sent libre. « Qu’il croie qu’il est son maître et c’est alors qu’il est notre esclave » disait Beudant. Vous devez faire appel à votre imagination pour décomposer les étapes.
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- Etudiez les anciens maîtres pour savoir comment ils préparaient.
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- Etudiez également les principes de l’équitation éthologique qui n’a rien fait d’autre que de créer des étapes simples pour faire progresser le cheval et le cavalier.
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Désensibiliser les chevaux par exemple, ce n’est rien d’autre qu’agrandir leur zone de confort. Plus leur zone sera étendue et plus les chevaux seront confiants. Je vous invite à étudier le développement personnel pour faire évoluer votre équitation. j’ai d’ailleurs créé une étude Le Générateur de Connexion qui traite en profondeur de ce sujet.
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