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Voici mon tout premier article sur mon nouveau blog « progresseravecsoncheval.com ».

Mais vous pouvez retrouver plus de 100 articles d’équitation sur le blog «reflexionsequestres ». Ils sont généralement décapants et engagés afin de vous faire réagir.

Je pense que c’est le seul moyen pour qu’ils vous soient utiles.

Pourtant avec le temps, j’ai compris qu’il était très difficile de faire passer une information par écrit sans montrer.

Par exemple, je parle régulièrement sur ma page Facebook :

https://www.facebook.com/progresseravecsoncheval/

De la position de la selle et lorsque je regarde les photos de mes amis virtuels, dans 80% des cas, la selle est mal positionnée. Résultat, mon message n’est pas passé.

Aussi, j’ai décidé, non sans difficultés techniques, de passer à la vidéo pour avoir plus d’impact dans ma communication.

On visualise mieux ce que l’on voit même si l’écrit permet plus de réfléchir.

Si vous vous abonnez à l’un de ces deux blogs, vous pourrez visionner les premières vidéos explicatives de ces articles que je tourne progressivement.

Si vous ne connaissez pas encore le blog de « reflexionsequestres », vous pouvez regarder ici la vidéo de présentation

J’ai acquis avec le temps, la certitude que l’on peut progresser en équitation de manière différente.

Bien sûr, rien ne remplacera la pratique mais celle-ci ne donne guère que de l’habileté.

Je peux dire que j’ai monté en compétition pendant 30 ans presque uniquement sur ce critère. En effet, même quand je participais à des stages, c’est principalement ce que l’on me faisait travailler.

En gros, je ne connaissais rien et mes entraîneurs se gardaient bien de m’apprendre vraiment autre chose.

Pour quelles raisons ? je l’ignore.

Peut-être simplement parce qu’ils considèrent que dans un stage, ils n’ont pas le temps de s’étendre sur le sujet. Je ne sais pas.

A moins qu’ils pensaient que je n’étais pas en mesure de comprendre autrement que par les sensations.

Où encore que la théorie n’intéresse personne. Ce n’est peut-être pas faux.

Les sensations sont nécessaires mais pas suffisantes. Les cours théoriques ne peuvent pas faire de mal. Il y en a malheureusement trop peu pour les non professionnels.

Pourtant, n’est-ce pas mettre la charrue avant les bœufs ?

La compréhension du cheval ne devrait-elle pas venir en premier ?

La technique ne devrait-elle pas être expliquée à pied avant d’être étudiée à cheval ?

Très tôt, je me suis orienté vers les livres. De toute façon, j’adore lire et j’adore apprendre.

Mais à mon époque, les livres étaient peu diffusés. Hormis la méthode d’Orgeix que je ne comprends guère que maintenant, il n’y avait pas grand-chose. Mea-culpa, je n’ai pas acheté ses vidéos.

Pourtant, lui c’était un visionnaire. Très tôt, il a intégré la vidéo. Il a disséqué les concepts pour en faire des vidéos spécifiques. Dans son enseignement, dont je n’ai malheureusement jamais pu bénéficier, il expliquait beaucoup.

Il faut dire que c’était un acteur professionnel et que pour lui, c’était déjà plus facile à mettre en place même si les moyens techniques n’étaient pas ceux d’aujourd’hui.

De ce fait, son savoir ne se perdra jamais. Chacun pourra le retrouver quand il en éprouvera le besoin. alors qu’avec les livres ce n’aurait pas été suffisant.

Merci d’ailleurs à Henri Daffos de nous le faire revivre sur Facebook.

Pourtant, ils ne sont pas nombreux à faire ça alors même que les moyens techniques n’ont jamais été autant à notre portée.

Ne laissons pas les autres pays nous écraser aussi dans ce domaine. Je me suis inscrit sur le site « jepassemesgalops.com » et j’ai reçu un mail de confirmation provenant des Pays-Bas. Je n’ai rien contre les hollandais mais nous ne sommes pas capables de faire ça en France ?

Des fois, je me demande s’il y a vraiment une volonté.

De mon temps, Internet n’existait pas. Il n’était donc pas possible d’avoir accès aux livres anciens. De toute façon, il y a peu de chance que je les aurais compris.

J’avais quand même le livre du Général l’Hotte « questions équestres » mais je ne l’avais pas compris et donc pas trouvé très intéressant en dehors de sa fameuse citation : « calme, en avant et droit » .

Couverture L'Hotte 2

Questions équestres Général L’HOTTE

Avec le recul, je me dis : comment j’aurais pu faire pour apprendre plus vite et ne pas avoir passé 30 ans à monter de façon stérile ?

Avoir un bon enseignant ? je n’ai jamais vraiment trouvé mon bonheur même avec ceux qui étaient réputés.

Avoir des exemples à regarder ? Là encore, dans mon Limousin profond, il n’y avait pas grand monde et je ne comprenais pas comment faisaient ceux que je voyais en compétition. Ils étaient trop loin de mon niveau.

Discuter avec les autres ? quand je demande aux cavaliers de CSO comment ils font pour apprendre les changements de pied, ils me répondent que leur cheval le fait naturellement. Je suis bien avancé. Heureusement, aujourd’hui mes chevaux savent changer de pied au temps.

En 1983, j’ai gagné un challenge du meilleur cavalier du Limousin en CSO uniquement sur l’habileté car tous les matins pendant l’été, j’allais monter les 3 ans de l’élevage Bastin-Lavauzelle près de Limoges et l’après midi, je montais les miens.

A peine cette expérience terminée que mon niveau est retombé comme un soufflé.

Aussi, je me suis obligé pendant des années à monter trois chevaux par jour.

Ma formule était : un cheval, je régresse, deux chevaux, je me maintiens, trois chevaux, je progresse.

Peu de réflexion, beaucoup de transpiration et beaucoup d’argent dépensé pour entretenir trois chevaux et les sortir en compétition.

Mais l’habilité, est-ce suffisant pour réussir ?

Bien sûr que non, il manque le savoir. C’est pourtant le savoir qui donne la confiance en soi nécessaire pour gagner.

J’ai déjà expliqué que le déclic a eu lieu avec la lecture du livre de Michel Robert « secrets et méthode d’un grand champion ».

Ensuite, tout s’est enchaîné très vite.

La découverte de Beudant, les livres anciens…

J’ai commencé à moins monter et à plus étudier et mes résultats en compétition sont devenus significatifs.

Sur ma dernière année de compétition ; trois victoires et une deuxième place sur quatre parcours avec une jument. Une deuxième place pour son deuxième concours avec une autre pourtant rétive quelques mois plus tôt. Bref, j’avais enfin compris un minimum. Mais que ce fut long.

On dit que les gens ne veulent pas apprendre mais pourtant moi, je le souhaitais vraiment et je n’en avais pas la possibilité.

Bien sûr, si j’avais été professionnel, je me serais donné les moyens mais aurais-je vraiment appris autre chose que la pratique ?

Aujourd’hui, je ne fais plus de compétition car je n’aime pas ce qu’elle est devenue, une pompe à fric, un mélange de toutes les catégories de cavaliers, des paddocks dangereux, la nécessité d’avoir des chevaux hors normes, etc.

Je n’ai d’ailleurs pas actuellement de chevaux de haut niveau pour m’amuser en compétition. Bien au contraire, je m‘intéresse maintenant aux chevaux pas cher et souvent à problèmes afin d’en tirer le meilleur parti.

Ils me servent de laboratoire exactement comme l’ont fait avant moi tous les grands maîtres de François Baucher à Nuno Oliveira en passant par Etienne Beudant. Bien sûr, je ne prétends aucunement être à leur niveau mais je suis simplement dans la même recherche. C’est ce qui me passionne et qui me fait vraiment progresser.

Devant ce constat, je ne peux pas m’empêcher de vouloir transmettre à mon tour afin d’éviter aux plus jeunes cette traversée du désert très longue et très frustrante.

Le nombre de fois où j’ai pensé abandonner l’équitation. Heureusement, ma passion a toujours été plus forte mais combien n’ont pas eu cette force. Quel dommage.

Oui mais voila, comment transmettre quand on n’est pas enseignant ?

Inutile de vous préciser que je n’ai pas envie de passer un an pour avoir ce fichu diplôme qui je pense ne m’apporterait rien puisque je suis déjà pas mal diplômé hors équitation et que le niveau équestre des diplômés est vraiment trop bas de nos jours pour y trouver un quelconque intérêt.

Ma solution, il y a quelques années, a été de créer un blog « reflexionsequestres » où j’ai pu exposer mes idées.

Cette expérience toujours en cours, j’ai encore beaucoup d’articles en attente de publication, m’a beaucoup enrichie car d’une part, elle m’a permis de fixer mes idées et d’autre part de faire des efforts de recherche pour aller toujours plus loin.

Je m’attendais à beaucoup de critiques de la part des professionnels du secteur et en fait j’ai reçu plus de soutiens que de condamnations dont certains très surprenants.

Cependant, je me suis vite aperçu que faire comprendre ma différence par écrit était difficile et qu’il fallait que j’utilise la vidéo.

J’ai donc récemment commencé à filmer différentes techniques originales que j’applique afin d’illustrer mes articles.

Cliquez pour voir ces toutes premières vidéos et celles que je vais faire ensuite.

Comme pour mes articles, je compte en faire un très grand nombre. Ce sont des vidéos de sensibilisation.

Dans un deuxième temps, je ferais des vidéos de formation pas à pas ce qui à ma connaissance n’existe pas encore aujourd’hui sauf pour le « horsemanship ». Il faut s’en inspirer. C’est la seule voie possible en dehors de gros centres de formation dont la création n’est pas à la portée de n’importe qui.

Dans ce but, je vous remercie de répondre à mon sondage ci-dessous qui ne vous prendra qu’une minute. Merci à ceux qui l’ont déjà fait :

http://www.survio.com/survey/d/S6W4Q3C9M6L3J9W8V

Dans le même temps, j’essaye de convaincre de bons professionnels à faire de même. Pour cela, la vidéo est un média puissant mais beaucoup plus complexe à mettre en œuvre que l’écrit.

C’est pour cela qu’il faut que je me forme moi-même sur les nouveaux outils qui sortent actuellement afin de pouvoir les guider dans ce sens qui est incontournable pour toucher un grand nombre de personnes et qui permettra de sortir le savoir équestre de sa confidentialité dans laquelle il se trouve actuellement.

Si l’on veut que la façon de monter change, il faut former un maximum de personnes. C’est la quantité qui fera la différence, pas uniquement la qualité.

Quand un écuyer disparaît, combien de vrais élèves a-t-il formé ? une poignée tout au plus. C’est très insuffisant pour transmettre le savoir, d’autant plus que beaucoup ne sont qu’amateurs et ne formeront personne.

Ce n’est pas parce qu’ils auront donné des stages ponctuels à droite à gauche que leur savoir sera transmis.

Comme le dit le Colonel Christian Carde dans son livre ; la transmission du savoir même à Saumur se fait de façon orale.

Il est temps de changer tout ça.

Pour moi, seules des vidéos de formation pas à pas le permettront.

Pour cela il faut utiliser notamment des outils de cartes mentales afin de bien disséquer les concepts. Des logiciels gratuits comme XMIND le permettent facilement aujourd’hui.

La vidéo n’est pas le seul outil des nouvelles technologies. Il existe maintenant les conférences en ligne qui sont intéressantes même si elles sont encore pénibles à suivre pour des problèmes techniques et un peu trop chronophages. Mais ça devrait s’arranger avec le temps.

Facebook a également créé Facebook Live pour être en direct avec son audience. Pourquoi pas mais ça reste limité à la sensibilisation.

L’intérêt de ces médias est de pouvoir échanger avec son audience.

Il existe également Skype dont je ne parlerais pas car je ne connais pas.

J’ai idée si j’ai un peu de temps de mettre mon livre en vente sur Amazon en format Kindle. Peut-être même un deuxième. Il y en a d’ailleurs très peu en équitation. Pour l’instant, il est gratuit. Profitez-en pour le télécharger :

Petits et grands mensonges de l’équitation

Dans ce cas, j’envisagerais de faire une conférence web pour parler du livre. Pour ceux qui l’on lu, dites moi en commentaires si cette idée vous intéresse.

Je pense plus simplement qu’un suivi par mail avec des liens vers des vidéos peut être un bon complément aux vidéos de formation.

Personnellement, c’est le média que je préfère car il me laisse le temps de réfléchir avant de répondre ce qui dans mon cas est souvent nécessaire.

Tous les mots sont importants et un écrit laisse une trace de ce que l’on a dit. J’avais l’habitude d’utiliser cet outil dans mon ancien métier. Il est très exigeant car a double tranchant mais il m’a souvent sauvé la mise.

En effet, il est important que tous atteignent les objectifs qu’ils se sont fixés à condition que leur niveau le leur permette évidemment.

Pour cela, il ne faut pas qu’il y ait de limite de temps car chacun progresse à son rythme. Il faut juste un accompagnement pour être bien sûr que l’élève va dans la bonne direction.

La pratique va ensuite permettre de tester des façons de faire en étudiant les réactions de nos chevaux.

C’est ce que je fais lorsque je reviens d’un stage en auditeur libre ; je teste sur mes chevaux et constate les résultats.

Aujourd’hui, il existe de nombreux stages thématiques qui me semblent très enrichissants mais à mon époque, ça n’existait pas.

Si les formations marchent, je vais essayer de participer à un maximum de stages et de rencontrer un grand nombre de véritables professionnels.

Cela me permettra de pousser toujours plus loin mes connaissances techniques et de vous en faire bénéficier sans sortir de chez vous. Le grand luxe.

C’est un peu ce que fait par exemple Lydie Karoutchi qui a développé un concept formidable de stages multi intervenants et multi sujets dans le sud de la France. Elle réalise par ailleurs des vidéos très intéressantes que je vous conseille ici :

http://www.lydie-k-dressage.com/

Elle n’hésite pas à parcourir l’Europe entière pour se former. Dommage que ses stages ne soient pas filmés au moins sur la partie théorique.

Il faudrait que son concept soit repris et étendu à toute la France. Pourquoi pas en nous mettant à plusieurs ? ce serait surement possible.

Mais assez parlé. Maintenant c’est vous qui avez la parole alors répondez vite à mon sondage. Les premières réponses sont vraiment très instructives. Je vous ferai part des résultats.

PS : le sondage n’est maintenant plus en ligne. Merci à tout ceux qui y ont répondu. Votre participation m’a beaucoup aidé.

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