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Découvrez pourquoi vous devez à tout prix éviter d’utiliser des enrênements.

Aujourd’hui, je vais vous parler des enrênements.

 

J’en ai déjà parlé dans d’autres vidéos et dans des articles du blog reflexionsequestres mais je crois que c’est important de temps en temps d’y revenir et notamment ce qui m’a fait penser d’y revenir c’est que j’ai un des membres de mon étude Le Générateur de souplesse qui est enseignant d’équitation et qui disait à ses élèves que les enrênements, c’était pour ceux qui ne savaient pas monter.

 

Je pense que c’est un des éléments mais ce n’est pas le seul.

 

Il y a plusieurs motivations pour mettre des enrênements.

 

La première motivation, c’est de donner une bonne attitude au cheval.

 

Donner une bonne attitude, ça part d’un bon sentiment mais en réalité souvent, on va avoir l’effet inverse.

 

J’ai expliqué dans une vidéo que lorsque le cheval levait la tête au dessus du garrot, il s’abîmait les vertèbres.

 

Pratiquement la totalité des enrênements ont pour but de faire descendre la tête et l’encolure du cheval et donc de l’arrondir.

 

Le problème c’est qu’en obligeant le cheval à s’arrondir, à prendre une bonne position alors que physiquement il n’en est peut-être pas capable, on a plusieurs effets négatifs.

 

Le premier, c’est que l’on va développer les muscles antagonistes, c’est-à-dire les muscles qu’on ne voudrait pas développer, et on va aller contre la souplesse musculaire également.

 

Par ailleurs, les enrênements agissent souvent sur la bouche et on va se retrouver avec une bouche insensible, une bouche dure.

 

Donc les enrênements font en fait l’inverse de ce que l’on recherche.

 

On n’aura pas la souplesse, on n’aura pas la légèreté, on n’aura pas la musculation dans le bon sens,

 

On n’aura rien de ce que l’on recherche.

 

Alors une autre motivation qui fait utiliser les enrênements, c’est la peur de ne pas contrôler son cheval.

 

On lui met un enrênement et on se dit : là je le contrôle bien, il ne va pas m’échapper.

 

Donc ça ça veut dire qu’on fait l’impasse sur toute l’équitation éthologique.

 

Si l’on n’a pas la connexion, effectivement, on va stresser et on va chercher des moyens, des mors plus durs, une muserolle fermée, des enrênements, des rênes allemandes, tout un tas de choses qui vont faire que le cheval va rester sous la contrainte et ne va pas nous échapper.

 

Alors qu’on devrait faire l’inverse ; voir comment le cheval s’échappe et ensuite gérer le fait que le cheval s’échappe le moins souvent possible, de la façon la moins dangereuse possible.

 

La troisième motivation c’est que les enrênements, c’est l’outil des gens pressés.

 

C’est-à-dire que les professionnels les mettent parce qu’ils veulent obtenir un résultat rapidement.

 

Ils veulent faire illusion en fait.

 

Le cheval ne sera pas du tout éduqué, il ne sera pas du tout musclé dans le bon sens, mais il fera illusion.

 

Et donc pour vendre le cheval par exemple, ça ira beaucoup plus vite avec un cheval qui est dans une bonne attitude même si il a mal partout pour avoir cette attitude-là.

 

Et même si la personne qui va l’acheter va avoir de gros problèmes après pour le remuscler dans le bons sens.

 

En fait, vous comprenez bien que les enrênements sont des faux amis comme la muserolle, comme les mors sévères et même comme les fers.

 

C’est un cache misère, ça donne l’impression que les chevaux sont légers. Ça développe les mauvais muscles, ça abîme la bouche et surtout ça empêche le cheval de s’exprimer.

 

On lui dit tais-toi, donc évidement sur le plan éthologique ce n’est pas du tout ce que nous recherchons.

Je suis Laurent Fumet auteur du livre « 41 mensonges équestres qui vous empêchent de progresser« . J’aide les cavaliers qui travaillent seuls à avoir un cheval heureux et motivé pour pratiquer une équitation sans contrainte grâce à la méthode des 3P (Physique, Psychique, Pratique) car je pense que rien n’est plus important que la compréhension du cheval.

Les méfaits des enrênements

 

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