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Etude de cas : un stage de dressage au 21ème siècle. Mes différences équestres.

 

Aujourd’hui je vais me livrer à un exercice un peu périlleux parce que j’ai vu une vidéo sur YouTube qui a été postée par une blogueuse sur un stage de dressage qu’elle a fait. Une vidéo de 10 minutes.

Cette vidéo, je ne vais pas vous la montrer parce que je ne veux pas critiquer.

 

Je remercie d’ailleurs la blogueuse d’avoir mis cette vidéo en ligne et je trouve que l’enseignante qui anime le stage est très compétente donc il ne s’agit pas pour moi d’émettre des critiques.

 

Ce que je veux juste vous montrer c’est que mon équitation est totalement différente de celle là.

 

Ça fait longtemps que je ne suis pas sorti de chez moi et voir un stage de dressage ça peut toujours être utile.

 

Donc je regarde cette vidéo est à ce moment là, dès le début, j’ai les yeux qui me sortent de la tête.

 

Pourquoi ? Parce que, qu’est-ce que je vois ?

 

Le cheval est au trot à main gauche et il est boiteux. Alors ceux qui ont vu la vidéo en question vont me dire : non il n’est pas boiteux, il est irrégulier.

 

Bon je vous l’accorde, irrégulier si vous voulez.

 

En fait, irrégulier ou boiteux c’est quasiment la même chose.

 

Ceux qui me suivent, qui sont abonnés à mon blog, une des premières vidéos qu’ils reçoivent c’est une vidéo pour débloquer les épaules. Pour que les chevaux ne boitent plus.

 

Cela veut dire que je ne veux pas voir des personnes qui me suivent qui ont des chevaux qui boitent de cette façon.

 

Je pense que cette blogueuse ne me suit pas parce que si elle me suivait, son cheval ne boiterait sans doute pas comme ça.

 

C’est le premier point ; manipulation des épaules.

 

Ensuite qu’a dit l’intervenante ?

 

Elle lui a dit : « ton cheval est contracté, il va falloir le décontracter ».

 

Et vous voyez comment on transforme d’un coup de baguette magique un problème purement physique, le cheval boîte, en un problème purement mental.

 

Alors ça, c’est pas du tout mon avis ;

 

Si vous allez à la salle de sports en boitant et quand vous arrivez, votre coach vous dit : « décontracte toi », vous allez lui répondre : « Mais non ! j’ai mal. Je boite parce que j’ai mal. J’ai une douleur !« 

 

Je suis d’accord qu’en se décontractant la douleur va peut-être passer à l’échauffement, mais à la base elle est là.

 

Donc si l’on m’enlève la douleur, je vais pas venir à la salle de sports en boitant.

 

Ça, c’est la première chose que je voulais signaler.

 

La seconde chose c’est qu’on voit un cheval très mal à l’aise.

 

On peut penser que c’est parce qu’il est sorti de chez lui, qu’il n’est pas dans son cadre habituel.

 

Je pense plutôt que le cheval a des ulcères à l’estomac.

 

A cause de la façon dont il se comporte. Je ne vais pas aller très loin dans cette analyse parce que je n’ai pas les moyens de le prouver donc je vais vite passer là dessus mais c’est une remarque que je voulais faire.

 

Qu’est ce qu’on voit tout de suite après ?

 

On voit le cheval qui a mal au dos.

 

C’est un grand cheval. Un cheval de voltige. Un cheval costaud, « porteur » comme on dit, et pourtant il a mal au dos.

 

Et pourquoi il a mal au dos ?

 

Parce que la cavalière est dessus depuis plus d’un quart d’heure.

 

Et je vous le dit, écoutez moi bien : après un quart d’heure tous les chevaux ont mal au dos.

 

Tous les chevaux sans exception. Ne me dites pas le contraire, ça se voit à l’œil nu.

 

Donc le cheval fait quoi ?

 

Il veut mettre des petits coups de cul pour dire j’ai mal au dos je voudrais étirer mon dos.

 

Et que dit l’enseignante à ce moment là ?

 

Elle dit : « prends le dans les aides »

 

Alors déjà le cheval à la base est  un peu encapuchonné. Il a le dos un peu bombé.

 

Alors le prendre dans les aides, vous voyez ce que ça va faire. Il va être encore plus encapuchonné, encore plus en retrait.

 

Et puis surtout c’est un signal qu’on donne au cheval ; on lui dit : « ferme là, souffre en silence. Nous on veut travailler. On n’a pas que ça à faire. »

 

On s’occupe pas de ses douleurs. Ça aussi ça relève du même problème que la boiterie du début.

 

L’enseignante est politiquement correcte mais pour moi le problème doit être pris totalement à l’envers et j’en reparlerai à la fin de cette vidéo.

 

Ensuite, on voit le cheval qui travaille au galop en épaule en avant.

 

Ça c’est très bien. C’est un exercice. Mais on est déjà rentré dans la technique alors qu’on n’a pas résolu les problèmes physiques.

 

Elle lui dit : « tend ta rêne extérieure, laisse pas les épaules sortir à l’extérieur, pousse lui les hanches à l’extérieur, met ta jambe intérieure, met ton poids à l’extérieur »

 

Tout ça c’est très bien, mais encore une fois c’est de la technique pure.

 

Et avec la technique sur un cheval qui n’est pas bien physiquement, on va travailler pendant 80% du temps pour avoir 20% de résultats.

 

Ma méthode est totalement inverse, c’est à dire que l’ont fait 20% des efforts pour avoir 80% des résultats.

 

Et cette méthode je la développe dans le Générateur de Respect.

 

Je l’ai appelé le Générateur de Respect par rapport à mes autres études mais en fait il s’agit du travail fractionné.

 

J’explique dans le travail fractionné comment respecter le physique de son cheval pour avoir 80% des résultats avec seulement 20% des efforts.

 

Cette étude est disponible. Vous pouvez la trouver en cliquant ici.

 

Il y a plus de 100 personnes qui la suivent déjà avec succès.

 

Voilà ce que je voulais vous dire aujourd’hui pour cette vidéo.

 

Je suis désolé de ne pas pouvoir vous la montrer mais encore une fois ce n’est pas une critique du stage.

 

C’est que ma façon de faire est totalement différente et comme je suis chez moi et que je discute avec des gens qui ont les mêmes idées que moi, j’ai l’impression que tout le monde fait pareil que moi. Et en fait je me rends compte que pas du tout.

 

Dès que je vois quelque chose qui vient de l’extérieur, je me rends compte à quel point ma façon de travailler les chevaux, ma façon de raisonner est totalement différente de ce qui se pratique.

 

Note de l’auteur : Compte tenue de la polémique que génère le travail fractionné, je tiens à préciser que la méthode que j’utilise est basée sur plusieurs études scientifiques. Qu’elle donne des résultats incontestables sur les chevaux aussi bien sur le plan physique que sur le plan mental et qu’elle devrait prochainement être elle même étudiée scientifiquement par une équipe totalement indépendante.

Je suis Laurent Fumet auteur du livre « 41 mensonges équestres qui vous empêchent de progresser ». J’accompagne les cavaliers à mieux comprendre et respecter leurs chevaux avec la méthode des 3P (Physique, Psychique, Pratique).

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