Comment gagner en CSO ?
Vous allez me dire, ça y est, il délire encore. Il veut nous montrer comment on gagne en CSO.
Tout d’abord sachez qu’avec la méthode que je vais vous expliquer, les dernières années de concours j’ai eu des résultats probants.
Notamment la dernière année où j’ai trois victoires et deux deuxièmes places sur cinq parcours.
Je ne suis pas allé au-delà de la deuxième place. C’est quand même significatif.
Mais ce n’est pas tellement de ça que je veux vous parler aujourd’hui. Parce que la méthode que je conseille, elle est appliquée par une des membres de mon Groupe Privé Elite qui est membre de toutes mes études puisqu’elle avait acheté le pack Noël.
Vous avez peut-être vu passer un message de sa part expliquant qu’elle devait ses victoires dans les grands prix CSO 130 à deux études le Générateur de Souplesse, qui s’intéresse au physique du cheval et le Générateur de Connexion qui s’intéresse au mental du cavalier.
Aussi je vous propose de voir les différents points qui selon moi permettent de gagner en concours de CSO.
Tout d’abord la fausse solution, c’est de tout miser sur la technique.
Quels sont les points que l’on doit vérifier au préalable ?
Il s’agit bien sûr du physique du cheval et du mental du cavalier.
Il faut vérifier que votre cheval est bien physiquement.
Pour les abonnés au blog, je vous ai fait une vidéo sur les chevaux boiteux. Comment débloquer les épaules.
Et puis il faut avoir un matériel adapté.
Une selle de préférence sur mesures du cheval avec une matelassure en laine qui va épouser le dos du cheval et un saddle fitter qui va régler la selle.
Il vaut mieux avoir une selle moins chère mais bien adaptée au cheval qu’une selle très chère que l’on va mettre sur tous les chevaux et qui en définitive ne va aller sur aucun.
Bien sûr il faut avoir un mors qui soit agréable pour le cheval, et pas un mors dur. Parce que si vous avez un mors dur, plus vous serez dur avec le cheval et plus il sera dur avec vous et c’est l’escalade de la violence.
Ce n’est pas comme ça que vous arriverez à résoudre les problèmes que vous avez avec vos chevaux. C’est l’inverse justement. C’est contre intuitif. Il vaut mieux utiliser des mors le plus doux possible et éduquer les chevaux à obéir au mors.
Et puis, il faudrait une muserolle qui ne soit pas serrée et surtout pas de noseband.
Ensuite, il faut travailler ses chevaux en liberté pour créer la connexion.
Vous pouvez même les faire sauter en liberté, d’abord sur la piste et puis ensuite au milieu du terrain comme Lorenzo avec ses chevaux, par exemple.
Apprendre aux chevaux à sauter au milieu d’un terrain en liberté, c’est très bon pour le mental du cheval parce que le cheval peut passer à droite, à gauche, peut ne pas aller sur l’obstacle.
Donc arriver à ce que votre cheval saute à votre demande en liberté au milieu du terrain et pas sur la piste encadré par la barrière, ça prouve que vous avez un certain niveau de contrôle sur lui, un certain niveau de contrôle sur son mental, vous avez créé une connexion.
Il faut que ça soit un jeu pour le cheval de sauter.
Ensuite, la deuxième étape c’est de donner le style et l’aisance à la longe au trot.
Vous pouvez sauter un vertical sans appel pour que le cheval apprenne à régler sa battue et un oxer en faux appel. C’est-à-dire avec une barre au milieu des deux barres de l’oxer, pour amener le cheval à se rapprocher et à monter les épaules, à plier les genoux et à basculer.
Et ça, seul le trot le permet.
A la longe on donne du style aux chevaux en les faisant sauter au trot de cette façon.
Je suis toujours pour apprendre les exercices à pied avant de les apprendre monté, c’est tellement plus facile.
L’étape suivante c’est de travailler monté sur des barres par terre.
Deux barres par terre au début espacées de 20 mètres environ.
Moi je les mets à 21 mètres puisque je trouve que c’est plus agréable pour mes chevaux.
Et puis ensuite un parcours de barres par terre. Parce qu’avec les barres par terre vous travaillerez le contrôle du cheval.
Vous pourrez avoir le contrôle de l’impulsion, de la cadence, de la rectitude, du tracé.
Quand vous avez impulsion, cadence, rectitude, tracé, vous avez le contrôle du cheval.
Ce travail sur les barres par terre est essentiel parce que ça éduque votre cheval et ensuite ça restera.
Vous pourrez profiter de ça quand vous allez monter les barres.
Alors justement comment monter les barres ?
Eh bien, il faut travailler les hauteurs sur des combinaisons.
Tout d’abord, il faut toujours prévenir le cheval que vous allez sauter en lui montrant un obstacle pour ne pas le surprendre.
L’amener sur un obstacle sans qu’il soit prévenu, sans qu’il soit attentif, c’est comme ça qu’arrivent les accidents.
Sur les combinaisons si vous faites une entrée facile, vous pouvez mettre les hauteurs que vous voulez.
Les combinaisons, il faut les mettre plutôt sur des distances courtes pour le style, ou sur des distances longues pour apprendre au cheval à étendre sa foulée, selon ce que vous voulez faire.
Il y a des cavaliers qui sont capables de faire trois, quatre, cinq foulées dans un double à une foulée.
Peut-être pas aujourd’hui mais autrefois des cavaliers étaient capables de faire ça.
Jean d’Orgeix le raconte d’ailleurs dans ses livres, qu’il avait un copain qui faisait 5 foulées dans un double à une foulée.
Essayez déjà d’en faire deux, vous allez voir comme c’est difficile.
Ça prouve qu’on a le contrôle total du cheval, qu’on est capable de le remettre sur les hanches et de faire des foulées extrêmement petites.
ça s’apprend sur les barres par terre mais vous pouvez aussi ensuite le travailler sur les combinaisons.
Plus vos combinaisons seront courtes et plus votre cheval apprendra à sauter correctement et prendra un très bon style à l’obstacle.
Et puis, vous pouvez monter les barres parce que les places arrivant bien, les chevaux se mettront en confiance et vous pourrez également travailler tranquillement votre style, votre position, votre attitude, votre récupération à la réception.
Mais ne mélangez pas les deux ; l’éducation du tracé qu’on a vu tout à l’heure sur les barres par terre ; tracé, impulsion, équilibre, rectitude, avec le fait de sauter gros où là vous faites une entrée facile au trot ou au galop, avec une barre de réglage ou sans barre de réglage, sur un croisillon ou un petit vertical.
Derrière, vous montez les barres et vous finissez par exemple, la fin du triple sur 1 mètre 20 au carré ce qui est déjà un bel obstacle.
Ensuite vous devez enchaîner de petits parcours en extérieur.
Des parcours en dessous du niveau du cheval.
Parce que quand vous allez sortir le cheval, il va forcément stresser et donc il va baisser de niveau par rapport à ce que vous pouvez faire à la maison.
Il faut donc commencer sur de petits parcours.
Il faut monter progressivement, très progressivement en fonction des résultats que vous obtenez.
Il faut tenir compte du stress en extérieur, il faut éviter les mauvaises expériences. La confiance est primordiale.
Il faut travailler votre respiration abdominale, notamment au paddock. Ça permet d’avoir un bon mental.
Et puis il faut visualiser le succès.
En bonus, je rajouterai que vous devez terminer chaque séance ou séquences de travail par un saut, afin de rendre l’obstacle agréable pour le cheval.
Il saura que lorsqu’il fait l’effort de sauter il est ensuite au repos.
En synthèse, je voudrais vous dire :
- qu’il faut vous intéresser au physique du cheval.
Cette cavalière nous a expliqué que son cheval se bloquait facilement au niveau des épaules.
Combien y a-t-il de cavaliers de saut d’obstacles qui se préoccupent des épaules de leur cheval ?
- Ensuite l’équipement. Il est très important que l’équipement soit confortable pour votre cheval.
- Un apprentissage progressif et intelligent,
- Travailler la connexion et la confiance.
J’ai un pack de deux études, le Générateur de Connexion et le Générateur de Confiance qui sont ensemble et qui sont à un tarif privilégié. J’ai même créé un pack Souplesse / Connexion pour que vous disposiez des mêmes outils que cette cavalière.
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Ces techniques bien appliquées sont infaillibles pour sortir sans faute de vos parcours.
Photo prise sur une épreuve gagnée à Saumur
bravo super vidéos ou tout est comme d’habitude très bien expliqué 🙂