Découvrez comment avoir un mental de gagnant pour gagner en équitation et en compétition.
Dans la précédente vidéo, je vous ai expliqué comment être sans faute ou maximum quatre points dans toutes vos compétitions de saut d’obstacles.
Mais j’ai oublié un élément essentiel, c’est que je n’ai parlé que du cheval.
C’est-à-dire qu’on a travaillé le cheval pour qu’il soit apte à enchaîner un parcours sans faute avec des exercices comme faire des gammes par exemple sur des barres au sol.
L’élément que j’ai oublié, c’est le mental du cavalier parce que c’est lui qui fait la différence.
Vous aurez beau avoir la meilleure technique du monde, le meilleur cheval du monde. Si vous n’êtes pas prêt mentalement, vous n’aurez pas de résultats.
Alors aujourd’hui, c’est de ça qu’on va parler. Je vais essayer de vous expliquer simplement comment fonctionne le cerveau humain à partir des connaissances en neurosciences.
Vous allez voir ça en images et je vais vous montrer ce que vous pouvez faire pour avoir un mental à toute épreuve dans vos compétitions.
Nous allons parler de votre potentiel équestre, c’est-à-dire votre potentiel mental.
Voyons tout d’abord, la formule magique :
Cette formule c’est p = P – i
Alors qu’est-ce que ça veut dire ?
p c’est votre potentiel actuel, votre potentiel équestre en fait, ce que vous pouvez faire en équitation, vos capacités.
C’est égal à P, votre potentiel maximum, moins les interférences.
Alors les interférences, le but c’est de les supprimer. Parce que plus vous supprimez des interférences et plus votre potentiel actuel sera grand par rapport à votre potentiel maximum.
Cette formule devient :
R = (P-i)*M
Vos résultats sont égaux à votre potentiel moins les interférences, multiplié par votre motivation.
Les interférences, il y en a de deux sortes : internes (vous-même, votre mental) et externes (la pluie par exemple).
Aujourd’hui, on ne va pas parler de la motivation, on va parler du cerveau.
On va se représenter un cerveau dans un rond vert et on va le découper en deux parties et même en trois parties.
Donc tout d’abord à gauche, vous avez le cerveau gauche et à droite, vous avez ce qu’on appelle symboliquement le cerveau droit.
Le cerveau gauche, ce sont les pensées. C’est le cerveau analytique.
Le cerveau gauche est essentiellement constitué de pensées.
Le cerveau droit, lui, c’est le subconscient et il y a également dans le cerveau droit les émotions.
Alors là, on a un petit souci parce que :
la frontière entre les pensées et les émotions est poreuse.
Et donc les émotions passent dans les pensées.
Pour prendre une métaphore, les émotions c’est par exemple de l’eau et les pensées sont du sucre.
Si les émotions passent dans les pensées, le sucre va fondre et vos pensées vont être perturbées.
C’est ce qui explique que l’on a du mal parfois à prendre des décisions et qu’on prend la plupart de nos décisions sous le coup des émotions.
Notre subconscient, c’est notre Potentiel.
Alors que dans le cerveau gauche il y a les interférences.
Nos pensées sont des interférences.
Les spécialistes en neurosciences disent que le subconscient et les émotions, c’est 97 % de nos capacités mentales.
Et le cerveau gauche, lui, avec les pensées, c’est seulement 3%.
C’est-à-dire que le cerveau droit est 30 fois plus puissant que le cerveau gauche.
Or, qu’est-ce qu’on vous apprend à l’école et dans la vie ?
A réfléchir, à penser par vous-mêmes. C’est-à-dire à utiliser votre cerveau gauche, votre cerveau analytique qui représente seulement 3 % de votre potentiel.
Ça vous étonne que vous rencontriez parfois des difficultés pour résoudre vos problèmes ?
Vous voyez bien que c’est totalement contre-productif de tenter de les résoudre avec le cerveau gauche.
Alors, oublions ces pourcentages et revenons aux pensées.
Les pensées tournent en boucle. Elles sont juste arrêtées par les émotions positives ou négatives qui viennent les influencer très fortement.
Evidemment, quand vous voulez passer du côté subconscient, vous êtes bloqué par ces pensées qui circulent sans arrêt.
Imaginez une route où les pensées seraient des voitures qui circuleraient.
Il faut savoir qu’on a 60 000 pensées par jour, soit à peu près une pensée par seconde.
S’il y a une voiture toutes les secondes, vous ne pouvez pas traverser.
C’est exactement ce qui se passe dans notre cerveau.
Et des deux côtés. Le subconscient ne peut pas non plus passer dans nos pensées parce que les pensées tournent en boucle. Seules les émotions le peuvent.
De plus, 90% des pensées que nous avons sont les mêmes que la veille.
L’idée c’est d’arrêter de les faire tourner. De supprimer les pensées quelles qu’elles soient et de pouvoir faire passer le subconscient du côté des pensées pour résoudre nos problèmes.
Je détaillerai ça dans une vidéo pour les membres du Générateur de Connexion et du groupe Privé.
Voyons plutôt comment ça se passe pour le cheval ?
Pour lui, la formule est la même ; le résultat est égal à son potentiel physique moins les interférences, multiplié par la motivation.
C’est là que l’on voit bien que les deux choses importantes pour avoir des résultats avec un cheval, c’est son physique, P, et son mental, M, la motivation.
C’est pour ça que je vous parle tout le temps du physique du cheval et du mental du cavalier. Parce que souvent le mental du cavalier influence le mental du cheval.
Là, on va parler spécifiquement du mental du cheval.
Alors bien sûr les interférences, il faut aussi les éliminer sur le cheval.
Pour ça, on a les outils de l’équitation éthologique qui permet d’éliminer les interférences qu’elles soient externes ou internes.
Et puis on a aussi ma technique de travail fractionné qui permet d’éliminer les interférences physiques.
Au niveau motivation, on a l’éthologie scientifique qui travaille beaucoup sur ce concept et notamment l’idée de renforcement positif.
Il y a également l’Equitation Non-Violente (ENV) pour laquelle je suis en train de terminer une étude complète.
Pour y accéder, il faudra être membre du Générateur de Connexion. Il n’y aura pas d’accès direct car il faut avoir des bases pour suivre cette étude.
Ces deux études permettent de développer le relationnel avec les chevaux et leur motivation.
Je suis d’accord avec vous, j’ai été formée (puis instructrice) à la Méthode Silva depuis 30 ans. Ondes alpha, hypnose, communication extra-sensorielle, etc. c’est mon quotidien. C’est la raison pour laquelle je ne m’inscris pas à vos formations payantes, je connais et pratique tout ça. Et je m’étonne chaque jour que tout le monde s’étonne de la complicité que j’ai avec mon cheval. A part ça, Oliveira disait clairement les choses. Un jour je lui demandai comment faire je ne sais plus quoi. Sa réponse fut « Par la pensée, madame »
Génial. Silva + Oliviera, quelle chance. Merci pour votre partage d’expérience. Avez-vous vu ma vidéo sur Oliveira et qu’en avez-vous pensé ? https://progresseravecsoncheval.com/les-secrets-de-nuno-oliveira.html