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Sept conseils pour avoir un cheval connecté à vous ou que vous vous connectiez avec lui.

 

Vous connaissez certainement mon étude Le Générateur de Connexion qui va beaucoup plus loin.

 

Aujourd’hui, on va voir sept conseils que j’ai envie de partager avec vous sur ce sujet.

 

Le premier conseil qui est pour moi aujourd’hui l’un des plus importants, c’est d’abord de satisfaire les besoins de votre cheval.

 

Alors ça, ça relève de l’équitation non-violente.

 

Etape numéro 1 : satisfaire les besoins.

 

Si votre cheval à des besoins non satisfaits il ne pourra pas se connecter avec vous, il ne sera pas concentré.

 

C’est comme vous si vous avez faim. Vous avez un enseignant qui vous parle. Vous pensez que vous avez faim. Vous avez envie de manger, vous avez envie de vous dégourdir les jambes, peu importe. Vous n’allez pas beaucoup l’écouter.

 

C’est pareil pour les chevaux. Un cheval doit manger et marcher pendant seize heures par jour.

 

S’il n’a pas la possibilité de le faire, ses besoins ne seront pas satisfaits et il ne vous écoutera pas de la même façon.

 

Alors moi j’ai fait une très grosse erreur pratiquement tout le temps où j’ai fait de la compétition, puisque je nourrissais mes chevaux le matin avant de partir et le soir en rentrant. La journée, ils n’ avaient quasiment rien.

 

Vous imaginez les douleurs que mes chevaux pouvaient avoir à l’estomac dans ces cas là.

 

Et j’étais très fier de dire quand je voyais des gens qui donnaient du foin à leur cheval : « Ce cheval va être trop chargé pour sauter« .

 

C’était une stupidité totale mais on critique toujours ce que font les autres sans forcément chercher à comprendre. Et là, j’aurais mieux fait de chercher à comprendre.

 

Parce qu’un cheval ça doit avoir de la nourriture dans l’estomac en permanence.

 

Sinon il aura des douleurs à l’estomac très importantes, des douleurs gastriques.

 

Donc donner du foin est très important. Je ne vous dis pas de le faire cinq minutes avant la compétition, mais jusqu’à une heure avant, vous pouvez nourrir votre cheval sans problème.

 

Ça c’est une erreur que j’ai faite toute ma carrière ; ne pas donner à manger à mes chevaux le jour de la compétition. Je ne les laissais même pas brouter un brin d’herbe avant l’épreuve. Ils n’avaient droit de brouter qu’après l’épreuve. Je peux vous dire qu’ils se jetaient sur l’herbe. A condition qu’il y en ait.

 

Ensuite, évidemment, l’autre besoin du cheval c’est de se reposer. Se reposer, ça lui prend six heures par jour.

 

ça fait donc en tout vingt-deux heures sur vingt-quatre. Il nous reste deux heures où on peut s’occuper du cheval. Où il va pouvoir travailler avec nous. Ça fait une fourchette quand même très courte.

 

Le dernier besoin mais le plus important, et souvent il est négligé pour les chevaux qui vivent en boxes, c’est d’avoir des relations sociales avec des congénères.

 

Un cheval doit avoir des relations sociales.

 

Donc une fois que ces besoins là sont satisfaits vous pouvez travailler sur des bonnes bases. Sinon vous travaillez sur des sables mouvants. Vous ne pouvez pas avoir une connexion avec un cheval dont les besoins ne sont pas satisfaits. Vous n’aurez jamais une bonne connexion.

 

Le conseil numéro deux c’est de passer du temps avec votre cheval.

 

Alors, je sais du temps on en a jamais. Pourtant, tout le monde a 24 heures dans une journée, qu’on soit riche ou qu’on soit pauvre.

 

On ne peut pas agrandir ces 24 heures, donc je peux bien comprendre que c’est difficile de passer du temps avec les chevaux mais il y a moyen de s’organiser pour que les chevaux apprennent progressivement.

 

C’est-à-dire que les chevaux n’aiment pas être bousculés. Ils n’aiment pas les surprises. Ils aiment bien que l’on s’occupe d’eux, ils aiment bien qu’on leur demande des choses en douceur.

 

Par exemple, un jour vous décidez d’aller en promenade, eh bien faites-le progressivement.

 

Un jour vous décidez de le monter dans le van. Les jours précédents, commencez à le monter dans le van. Comme ça votre cheval, progressivement, aura mis dans sa tête qu’il accepte de monter dans le van.

 

Les chevaux acceptent tout, il faut juste prendre le temps de leur enseigner,  de leur expliquer ou de leur faire comprendre.

 

Moins je vais voir mes chevaux souvent, plus je passe de temps avec eux.

 

Mes chevaux vivent au pré en autonomie totale. Ils ont de l’eau en permanence. Ils ont des sources. Ils ont un étang et ils ont à manger toute l’année sur mon terrain. Donc je n’ai pas besoin forcément d’aller les voir et quelquefois je suis absent pendant une semaine entière.

 

Mais quand je vais les voir, je vais passer du temps avec eux pour leur faire accepter le fait que je n’étais pas là les jours précédents et si je ne le fais pas, je vais les brusquer. Ils ont besoin de ça. Ils ont besoin de voir dans quel état d’esprit je suis. Que je ne vais pas les perturber.

 

Parce que eux, ils se sont très bien débrouillés sans moi, ils n’ont pas besoin de moi et donc le fait que j’aille les voir ça les perturbe. Ils préfèrent rester tranquilles tous seuls à l’état sauvage. j’ai donc besoin de me faire accepter. Et ça prend du temps de se faire accepter. Alors même qu’ils me connaissent très bien.

 

Le troisième conseil que je voudrais vous donner c’est de surveiller nos gestes et nos expressions.

 

J’ai fait plusieurs vidéos là-dessus, vous savez que c’est la méthode de Klaus Ferdinand Hempfling et c’est une méthode très efficace.

 

Il faut faire attention à chacun de nos gestes parce que pour les chevaux nos gestes expriment quelque chose. Ils expriment un langage et donc si vous faites n’importe quoi avec vos mains et avec vos gestes et vos expressions du visage, vos chevaux au bout d’un moment, ils ne comprendront pas ce que vous voulez dire. ça paraîtra complètement incohérent pour eux et ils ne vous écouteront plus du tout.

 

Donc pour que vos chevaux vous écoutent, il faut avoir des gestes précis, des expressions précises qui vont dans le sens de ce que vous voulez leur faire passer comme message.

 

Voilà, ce n’est pas plus compliqué que ça.

 

Donc en dehors des gestes et expressions du visage vous avez la voix. La voix pour moi sert à une chose essentielle : exprimer nos sentiments. Et ça les chevaux le comprennent très bien.

 

Et puis les gestes… ça peut se faire aussi à cheval c’est ce qu’on appelle l’économie de gestes, c’est-à-dire la légèreté en fait. Il ne faut pas faire des mouvements dans tous les sens à cheval non plus.

 

Allez on passe au quatrième conseil : faire des séances de travail très courtes.

 

Eh bien oui, on en revient encore à mon travail fractionnéle Générateur de Respect que je vous recommande.

 

La meilleure récompense pour un cheval que l’on monte, c’est de descendre.

 

Et même, c’est de retourner à l’écurie manger, ou retourner avec ses copains dans le pré. Donc quand vous pouvez proposer ça a un cheval, il est content.

 

Si vous voulez qu’il soit connecté à vous, il faut que derrière il y ait cette récompense. C’est-à-dire descendre, arrêter le travail, le remettre avec ses copains, le remettre au box, des choses qui vont lui faire plaisir.

 

Et ça permet de le connecter très vite puisque le cheval aura envie de vous faire plaisir, j’ai fait une vidéo récente là-dessus, sur le 43ème mensonge.

 

On arrive au cinquième conseil.

 

Le cinquième un conseil énorme aussi ; travailler notre mental.

 

On veut toujours que ce soit les autres qui changent, jamais nous. Nous devons nous mette à la place du cheval. Il faut avoir de l’empathie pour notre cheval.

 

Ça ne veut pas dire faire de l’anthropomorphisme. Ça veut dire essayer de se mettre à sa place pour comprendre comment il réagit et pourquoi il réagit comme ça.

 

Autre chose, il faut être dans l’instant présent, les chevaux sont beaucoup dans l’instant présent. Ils sont capables de calculer, mais globalement ils sont plus dans l’instant présent que nous. Nous, on pense à des milliards de choses en même temps. Eux, sont plus basiques et plutôt dans l’instant présent.

 

Donc si on n’est pas dans l’instant présent, ils le constatent et ils se déconnectent. Pour avoir des chevaux connectés, il faut que nous soyons dans l’instant présent comme eux le sont.

 

Le mental c’est aussi la visualisationParce que nous avons déjà tout en nous. La réussite, l’échec ne dépend de personne d’autre, uniquement de nous. C’est en nous et donc si dieu existe, il est en nous. On n’a pas à aller le chercher à l’extérieur.

 

Vous devez dégager votre cheval de toute responsabilité. Si votre cheval est méchant avec vous, c’est peut-être que vous êtes méchant avec lui, peut-être même sans vous en rendre compte. Alors réfléchissez à ça.

 

Si votre cheval a peur, c’est peut-être que vous avez peur.

 

Moi j’avais mes chevaux qui s’arrêtaient en concours mais c’est parce que j’avais peur de sauter. J’avais peur qu’ils s’arrêtent et ils s’arrêtaient. C’était un cycle infernal.

 

Alors sur le mental, vous avez la méthode Tipi pour les peurs et vous avez la méthode EFT qui est très puissante.

 

Beaucoup plus puissante que je croyais d’ailleurs, puisque Séverine Milo a fait une formation formidable sur la méthode EFT. Elle s’adresse aux animaux à la base, mais elle marche aussi pour les humains. On peut faire également de l’EFT à distance. Elle a différentes méthodes, différentes techniques qui permettent de traiter des cas même à distance et j’ai obtenu des résultats exceptionnels que je n’aurais jamais cru pouvoir obtenir dans ma vie. Je ne croyais pas avoir ces talents là et j’ai obtenu des résultats très puissants que j’ai d’ailleurs partagés avec mes abonnés.

 

La méthode de EFT de Séverine Milo c’est un must. Il y a vraiment des choses essentielles dedans qui permettent d’avoir des résultats exceptionnels. Donc je vous la conseille vivement.

 

Allez on passe au sixième conseil ; utiliser la bonne technique.

 

Alors ça je dirais, c’est presque le conseil le moins important parce que tout le monde travaille la technique. Ça il n’y a aucun souci là-dessus.

 

Le seul problème c’est que la technique dépend du cheval, elle ne dépend pas de celui qui vous l’enseigne.

 

Donc il faut avoir une palette de solutions.

 

Il ne faut pas s’enfermer dans une seule solution. Même d’Orgeix ne s’enfermait pas dans sa méthode. Il la développait constamment.

 

Donc on ne peut pas dire ; je ne fais que la méthode d’Orgeix et je ne vois rien d’autre puisque même d’Orgeix a développé sa méthode tout au long de sa vie. On peut le voir à l’étude de ses différents livres. On voit son évolution et notamment dans les derniers livres où il augmente vraiment l’amplitude de ses connaissances.

 

La palette de solutions, c’est l’expérience et l’expérience c’est ce qui vous rendra serein.

 

Donc il faut vraiment faire l’expérience de différentes méthodes. Il y a des limites quand même c’est que vos méthodes doivent être respectueuses du cheval. C’est quand même la moindre des choses. Pourtant, la plupart des méthodes ne le sont pas.

 

Les méthodes de mettre des mors durs, des éperons, des cravaches, des enrênements, tout ce que vous voulez, ce n’est pas respectueux du cheval. On part du principe qu’il faut le faire obéir par la contrainte donc ce n’est pas respectueux.

 

Et puis moi j’aime bien, vous le savez, les méthodes simples naturelles et efficaces, c’est mon slogan pour Progresser avec son cheval.

 

Donc je vous conseille la plupart du temps des méthodes qui sont simples. Vous êtes nombreux à me dire que les conseils que je donne sont simples et j’y tiens beaucoup.

 

Des méthodes qui soient naturelles. Alors naturelles ça n’existe pas mais qui n’utilisent pas d’outils artificiels ou de méthodes artificielles qui s’éloignent trop de la physiologie des animaux et des humains.

 

Et puis qui soient efficaces parce que si ça ne marche pas on arrête et on passe à autre chose. On passe à une autre méthode.

 

Le dernier conseil m’a été suggéré par une abonnée sur ma vidéo sur la fixité des jambes.

 

Toujours bien se rappeler de ce conseil là, c’est la respiration.

 

La respiration c’est très important. La respiration abdominale c’est respirer avec le ventre, avec les abdominaux. La respiration c’est la méditation. Pour bien méditer il faut bien respirer. C’est la cohérence cardiaque également.

 

La respiration permet de se connecter que l’on soit à distance, à côté des chevaux ou sur les chevaux.

 

Et là-dessus ma femme qui est praticienne Shiatsu humains, équins et canins me dit toujours que ses clientes ne savent pas respirer.

 

La plupart des gens ne savent pas respirer avec les abdominaux et ont le diaphragme bloqué.

 

Et donc ils ont des blocages partout. Tout le corps se bloque puisque c’est la respiration qui pourrait débloquer le corps. Mais s’ils n’arrivent pas à respirer correctement, le corps ne se débloquera pas et même se bloquera.

 

Si vous êtes bien attentifs, vous verrez que les chevaux calent leur respiration sur la notre.

 

Donc le dernier conseil que je voulais donner, le septième conseil c’est la respiration, travaillez votre respiration.

 

Ça marchait très bien sur les paddocks de concours où j’étais stressé. Je respirais avec le ventre et aussitôt je me décontractais. Mes chevaux se décontractaient et les parcours se passaient beaucoup mieux.

 

Voilà mes sept conseils pour avoir un cheval connecté, si vous voulez en savoir plus et même beaucoup plus, je vous conseille de regarder le Générateur de Connexion qui est vraiment mon produit phare sur la connexion du cheval et du cavalier.

 

Je suis Laurent Fumet auteur du livre « 41 mensonges équestres qui vous empêchent de progresser« . J’accompagne les cavaliers à mieux comprendre et respecter leurs chevaux avec la méthode des 3P (Physique, Psychique, Pratique).

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