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Découvrez comment avoir un cheval coopératif pour obtenir tout ce que vous voulez

 

Aujourd’hui, je vous parle de la motivation du cheval.

 

J’ai longtemps pensé qu’à partir du moment où je travaillais toute la semaine pour entretenir mes chevaux pour qu’ils aient la sécurité, pour qu’ils aient la nourriture, il était normal qu’ils m’en soient reconnaissants.

 

Mais en réalité, ça ne fonctionne absolument pas comme ça parce que les chevaux n’ont pas besoin de nous pour vivre.

 

Pour manger, ils n’ont qu’à baisser la tête. Ils ont de la nourriture partout autour d’eux. Ils n’ont pas besoin qu’on les nourrisse.

 

Pour se défendre, ils ont la fuite. Or nous, on les empêche souvent de fuir.

 

Et puis ils ont leurs congénères, et on les empêche souvent de vivre avec leurs congénères.

 

Vous voyez qu’en fait on a un effet négatif sur les chevaux la plupart du temps.

 

Cela explique que les chevaux n’ont pas forcément la motivation pour travailler avec nous.

 

Alors qu’est-ce qu’on a fait ?

 

Eh bien, on a inventé tout simplement la violence.

 

ça a commencé par des éperons très durs pour faire avancer les chevaux, puis des mors très durs pour les arrêter et puis il y a eu tout un tas de raffinements qui vont aujourd’hui jusqu’à la muserolle fermée même avec des outils, le noseband, des enrênements, j’en passe et des meilleurs, vous connaissez l’histoire…

 

Pourtant les chevaux sont gentils et ils adorent nous faire plaisir.

 

Alors pourquoi ils ne le font pas ou pas comme on le voudrait ?

 

Eh bien, tout simplement parce que les chevaux souffrent dans le travail.

 

Alors vous allez me dire, oui c’est normal. A partir du moment où on les fait travailler, on leur demande des efforts et donc on les fait souffrir.

 

Mais ce n’est pas de cette souffrance là dont je veux vous parler.

 

Je veux parler d’une souffrance plus sournoise que la plupart des cavaliers ne voient pas, qui est invisible.

 

Cette souffrance, c’est tout simplement le cavalier lui-même qui la génère.

 

Savez-vous qu’il existe des associations Anglo-Saxonnes qui militent pour qu’on n’ait plus le droit de monter les chevaux ?

 

Pourquoi ? Parce que le cheval n’est pas fait pour porter un poids sur son dos, tout simplement.

 

Alors tout d’abord parce qu’il n’a pas de clavicule. Ça, c’est un point important. Quand vous montez dessus, vous affaissez la colonne vertébrale.

 

Mais avec du travail, on arrive à pallier à cet affaissement de la colonne vertébrale. C’est ce qu’on appelle la remontée du garrot.

 

Ce n’est pas ça qui pose le plus de problèmes.

 

Ce qui pose problème, c’est l’écrasement du muscle grand dorsal.

 

Essayez de prendre un enfant sur vos genoux, et voyez combien de temps vous pouvez résister avant d’avoir les muscles écrasés et dans lesquels le sang ne circule plus.

 

Pour un cheval c’est 10 à 15 minutes maximum selon les études et je vous ai traduit une vidéo anglaise sur ce sujet la semaine dernière.

 

Alors justement l’équitation éthologique, elle, a réussi à obtenir la complicité des chevaux et pourquoi selon moi ?

 

Simplement parce qu’une grosse partie de la séance est constituée par du travail à pied.

 

Pendant que vous travaillez à pied, vous n’êtes pas dessus et quand vous n’êtes pas dessus, vous ne faites pas souffrir votre cheval par votre poids sur les muscles.

 

Donc ça pour moi c’est une explication.

 

Alors vous allez me dire, il n’y a pas beaucoup d’études scientifiques sur le sujet.

 

C’est évident mais ce n’est pas pour ça qu’il ne faut pas essayer le travail fractionné.

 

Vous allez voir si vous essayez, toute la différence que ça va faire.

 

Cette méthode de travail fractionné consiste à monter dix minutes et à descendre cinq minutes et dessangler votre cheval et faire des périodes comme ça.

 

Vous allez voir votre cheval changer au niveau de sa motivation, au niveau de sa connexion.

 

Je sais bien que ce n’est pas facile de changer ses habitudes mais ça vaut vraiment la peine de le faire et d’ailleurs les membres de mon Groupe Privé ou du Générateur de Respect qui l’ont fait en sont très satisfaits, donc je vous encourage à le faire.

 

Quand j’ai fait des recherches sur le travail fractionné, je me suis aperçu qu’il existait depuis la nuit des temps en fait.

 

C’est-à-dire 400 ans avant Jésus-Christ, Xénophon en parle dans ses écrits, donc ce n’est pas d’aujourd’hui et ça existait tout au cours des siècles.

 

On l’a trouvé dans l’armée ou il était obligatoire, dans les relais de poste et plus récemment dans l’équitation de Baucher ou d’Oliveira par exemple.

 

C’est donc une technique très importante.

 

Si vous voulez aller plus loin sur le travail fractionné, je vous invite à investir dans mon étude sur ce sujet qui s’appelle le Générateur de Respect.

 

Je suis Laurent Fumet auteur du livre « 41 mensonges équestres qui vous empêchent de progresser« . J’aide les cavaliers qui travaillent seuls à avoir un cheval heureux et motivé pour pratiquer une équitation sans contrainte grâce à la méthode des 3P (Physique, Psychique, Pratique) car je pense que rien n’est plus important que la compréhension du cheval.

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