Share Button



Comment connaître votre canal d’apprentissage équestre pour apprendre le mieux possible ?

 

Aujourd’hui, je vais m’adresser aux enseignants d’équitation même si ça peut intéresser tout le monde.

Pourquoi je m’adresse aux enseignants d’équitation ?

 

Parce qu’ils sont nombreux à suivre mes vidéos. Il y en a également beaucoup qui prennent mes Générateurs et beaucoup également dans le groupe privé.

 

Donc c’est une vidéo particulière pour eux. Je ferai certainement plus tard des choses spécifiques pour eux, d’ailleurs.

 

J’ai fait une vidéo il y a à peu près un an pour vous expliquer les différents canaux d’apprentissage. C’est notamment cette vidéo qui m’a fait connaître auprès des enseignants.

 

Dans cette vidéo, je vous ai expliqué le VAKOG. C’est quoi le VAKOG ?

 

  • V pour visuel. Les visuels sont les personnes qui apprennent plus facilement en regardant.

 

  • A pour auditif. Ce sont les personnes qui apprennent en écoutant.

 

  • K pour Kinesthésique. Ce sont les personnes qui apprennent en faisant.

 

Ensuite, il y a les Olfactifs et les Gustatifs.

 

Au niveau des pourcentages, il y a à peu près 30% de gens qui sont plutôt visuels, 30 % de gens qui sont auditifs et 40 % de gens qui sont kinesthésiques.

 

Parmi les 40 % de personnes kinesthésiques, il y a à peu près 5% qui sont olfactifs et 5 % qui sont gustatifs.

 

Alors pourquoi je vous explique tout ça ?

 

Parce que si vous êtes auditif et que vous essayez de lire des livres par exemple, vous aurez beaucoup de mal à retenir ce que vous lisez. Il est préférable pour vous d’écouter des livres audio.

 

Et si vous êtes kinesthésique, vous ne pouvez même pas comprendre qu’on puisse apprendre dans les livres.

 

Il y a plein de gens sur mes vidéos qui me disent : « mais tu n’as pas pu apprendre dans tes livres. Ce n’est pas possible. L’équitation, ça s’apprend à cheval. »

 

Ils ne comprennent pas qu’on puisse apprendre dans les livres tout simplement parce que je suis visuel. J’apprends facilement dans les livres et eux qui sont kinesthésiques apprennent en faisant.

 

Moi, je n’apprends rien en faisant. En faisant, j’approfondis. Je vais faire passer une connaissance de mon cerveau gauche à mon cerveau droit.

 

C’est-à-dire une connaissance qui est apprise va passer en automatique par la répétition.

 

Pour la basculer du cerveau gauche au cerveau droit, je dois répéter.

 

Mais pour apprendre cette connaissance, je ne le fais pas en faisant, j’apprends plus en lisant.

 

La plupart des cavaliers apprennent en faisant, puisque c’est comme ça qu’on apprend l’équitation.

 

On nous fait faire, et on pense qu’à partir du moment où on va faire, on va savoir… Et bien non, moi je n’apprends pas comme ça et les auditifs n’apprennent pas comme ça non plus.

 

Alors comment peut faire un enseignant d’équitation lorsqu’il est confronté à une population qui peut être visuelle, auditive, kinesthésique ?

 

Eh bien, je vais vous donner un truc pour déterminer le profil de votre élève.

 

Vous lui posez une question du style : « qu’est-ce-que tu as regardé hier soir à la télé ». Ou bien : « qu’est-ce tu as mangé hier midi » et vous regardez sa réaction.

 

  • Si les yeux montent, c’est une personne qui est visuelle.

 

  • Si les yeux partent sur le côté, peu importe le côté, c’est une personne qui est auditive.

 

  • Et si les yeux ont tendance à descendre, c’est une personne qui est kinesthésique.

 

Comme ça, vous saurez très simplement à qui vous avez affaire.

 

C’est un petit truc très simple que je vous donne qui vous évite de poser des grandes questions aux gens pour savoir quel est leur canal d’apprentissage favori.

 

Alors à quoi ça va vous servir ?

 

Eh bien, ça ne sert à rien que vous disiez à une personne qui est à cheval : « Tu ressens là ce qui se passe ? » si la personne est auditive ou si elle est visuelle. Elle ne ressent probablement pas beaucoup.

 

Et inversement, si la personne est kinesthésique et que vous lui dites : « Tu vois la différence ? » Non, elle ne la voit pas, elle la ressent.

 

Donc, il faut utiliser des mots différents selon les personnes à qui vous voulez enseigner.

 

Les coachs sportifs doivent absolument intégrer ça s’ils veulent faire progresser leurs élèves. Ils doivent tenir compte du canal d’apprentissage de la personne et utiliser les mots qu’elle comprend.

 

Il y a beaucoup de synonymes de voir pour les visuels, d’entendre pour les auditifs et des sensations pour les kinesthésiques.

 

Ça nous vient de la Programmation neurolinguistique, encore une fois, mais c’est ce qu’on utilise également en hypnose.

 

C’est-à-dire que quand on veut hypnotiser quelqu’un, on va utiliser de préférence les mots que son cerveau comprend.

 

Ça ne sert pas à grand-chose de lui dire tu le sens ? Non, la personne ne sent pas, elle est auditive, il faut qu’elle entende.

 

Par exemple, vous êtes au trot enlevé, la personne doit entendre les foulées du cheval pour savoir à quel moment se lever et à quel moment s’asseoir.

 

Ou alors, si elle est visuelle, elle doit voir l’épaule du cheval qui se lève pour savoir à quel moment il faut se lever. Pour savoir sur quel pied elle est et pas forcément ressentir.

 

Ressentir c’est pour 40 % de la population. Peut-être un peu plus chez les cavaliers puisque la plupart des cavaliers apprennent en faisant mais il y a beaucoup de visuels également parmi les cavaliers. Ceux-ci apprennent en regardant.

Je suis Laurent Fumet auteur du livre « 41 mensonges équestres qui vous empêchent de progresser« . J’aide les cavaliers qui travaillent seuls à avoir un cheval heureux et motivé pour pratiquer une équitation sans contrainte grâce à la méthode des 3P (Physique, Psychique, Pratique) car je pense que rien n’est plus important que la compréhension du cheval.

Comment connaitre votre canal d'apprentissage équestre

 

Share Button