Comment surfer avec votre cheval ?

Comment j’aime travailler mes chevaux ?

Aujourd’hui, j’ai envie de vous expliquer la philosophie que j’applique quand je travaille mes chevaux parce que contrairement à des professionnels qui ont l’obligation d’avoir un planning très précis pour le travail de leurs chevaux, en tant qu’amateur et ne faisant plus de compétition pour l’instant, ce qui est aussi le cas de beaucoup de personnes qui me suivent, je peux me permettre de faire différemment. C’est-à-dire de me faire plus plaisir.

Alors pour moi l’équitation, c’est un peu comme le surf. On surfe sur les vagues, le cheval étant la vague. Et donc on s’adapte et on surfe par rapport au cheval, comme on ferait par rapport à une vague.

C’est un peu le même principe que les arts martiaux dans lesquels on utilise la force de l’adversaire. Vous voyez ce que je veux vous expliquer aujourd’hui ?

Alors je vais prendre des exemples :

Si je commence à travailler un cheval et que je sens qu’il est plutôt fatigué, eh bien je vais faire par exemple des assouplissements au pas.

Ça va être le jour assouplissements parce que ça ne va pas lui demander énormément d’énergie, donc ça va être une très bonne occasion.

Et puis certaines fois, les chevaux s’énervent dans les assouplissements. S’ils sont plus calmes, ils acceptent plus facilement de se plier. Quand ils sont énervés, ils risquent de résister.

Alors par contre, quand je vais vouloir faire un exercice qui devra réveiller mes chevaux, je vais toujours le faire en direction des écuries, parce qu’ainsi je récupère de la motivation.

Donc dès que j’ai besoin d’impulsion, je me mets en direction des écuries.

Ça change tout en fait ; que l’on soit dans un manège, dans une carrière, ou en extérieur. Personnellement, je vais surtout en extérieur.

Donc à ce moment-là, c’est très facile ; Quand mes chevaux sont trop chauds, je travaille dos aux écuries et quand mes chevaux sont plutôt mous, je travaille en direction des écuries.

Comme ça, je surfe en fonction de l’état psychologique et physique de mes chevaux et ça me permet d’adapter mon travail.

Par exemple, lorsque j’ai besoin d’impulsion pour le galop sur place, le galop en arrière, le piaffer, je vais aller en direction des écuries.

Et puis par contre, si mes chevaux sont trop chauds pour leur demander ça et que je veux vraiment leur demander, je vais le faire dos aux écuries. A condition de pouvoir les garder calmes.

Je joue sur le fait qu’ils n’ont pas forcément envie de s’éloigner des écuries, qu’ils ont plutôt envie d’y revenir.

Dites-moi en commentaire, vous, comment vous vous adaptez à votre cheval. Quel travail vous faites quand votre cheval est chaud ? Quel travail vous faites quand votre cheval est mou ?

De manière à ce qu’on se donne des idées entre nous pour justement adapter notre travail à l’état d’esprit et au physique de nos chevaux. À partir du moment où on n’a pas la pression d’une date butoir pour effectuer une compétition où il faut absolument faire les exercices que l’on a prévus.

Je suis Laurent Fumet auteur du livre « 41 mensonges équestres qui vous empêchent de progresser« . J’aide les cavaliers qui travaillent seuls à avoir un cheval heureux et motivé pour pratiquer une équitation sans contrainte grâce à la méthode des 3P (Physique, Psychique, Pratique) car je pense que rien n’est plus important que la compréhension du cheval.

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