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Respectons nous les valeurs de nos chevaux ?

Les valeurs sont des croyances sur ce qui nous importe le plus, ce qui est le plus important pour nous.

Le respect de nos valeurs nous permet d’être en cohérence avec nous même.

Si nous ne respectons pas nos valeurs nous faisons face à un conflit intérieur.

Par exemple, mes 4 valeurs principales sont : la passion, l’honnêteté, le respect, la liberté.

Les chevaux ont également des valeurs :
– soit propres à eux mêmes
– soit inculquées par l’homme lors de l’éducation.

Marshall Rosenberg le père de la CNV, une méthode de communication que je vous conseille vivement d’étudier, disait à propos des humains :
« nous sommes éduqués pour être de gentils morts vivants« 

Je trouve que cette phrase s’applique parfaitement aux chevaux.

Je parle de cette méthode dans mon étude : Le Générateur de Connexion avec notamment un livre audio à écouter et maintenant dans le Générateur d’Equitation Non Violente.

80% du temps, ça passe sans problème mais parfois cela entraîne des problèmes mentaux plus ou moins graves qui vont de la perte de confiance en soi jusqu’aux maladies mentales.

Pourquoi je parle toujours de 80% ?

Parce que j’applique la loi de Paretto, loi universelle valable pour tout :
20% des causes produisent 80% des effets.

Aussi, je pense que 80% des problèmes des chevaux sont des problèmes physiques.

20% sont donc des problèmes mentaux.

La valeur la plus fondamentale des chevaux est la liberté.

Etienne Beudant disait : « qu’il croie qu’il est son maître et c’est alors qu’il est notre esclave« 

C’est aujourd’hui ma citation préférée mais il m’a fallu des années pour la comprendre.

En fait, qu’il croie qu’il est son maître veut dire qu’il croie qu’il est libre.

Toute l’éducation des chevaux tient dans cette phrase.

Le problème est que par obligation, nous privons sans arrêt nos chevaux de liberté ;
pré, box, van, paddock, manège, carrière, etc.
licol, longe, filet, bride, enrênements …

Beaucoup de nos soucis avec les chevaux viennent de là.

Nous voulons trop les contraindre ou alors trop rapidement.

Quand je demande une contrainte à mon cheval, je lui laisse le temps de l’accepter.

Je veux qu’il ait l’impression que ça vienne de lui.

Les étapes de la solution :
– prendre son temps
– y aller progressivement
– un petit pas chaque jour
– être persévérant et convaincu soi même.

Exemple du van : Il faut d’abord apprendre aux chevaux à descendre du van avant de leur apprendre à y monter.

Ainsi, ils savent qu’ils peuvent descendre facilement s’ils en éprouvent le besoin et n’ont plus d’appréhension pour y monter.

J’explique comment faire en vidéo dans mes études ;
Le Générateur de Calme
Le Générateur de mouvement en Avant.

Il ne faut pas contraindre le cheval par la force.

Il faut respecter ses besoins et ses sentiments.

Tous les sentiments des chevaux peuvent être changés avec le temps.

C’est la première étape vers une équitation sans contrainte.

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Je suis Laurent Fumet auteur du livre « 41 mensonges équestres qui vous empêchent de progresser« . J’aide les cavaliers qui travaillent seuls à avoir un cheval heureux et motivé pour pratiquer une équitation sans contrainte grâce à la méthode des 3P (Physique, Psychique, Pratique) car je pense que rien n’est plus important que la compréhension du cheval.

Respectons nous les valeurs de nos chevaux

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