Ma jument furieuse
Les deux dernières juments que j’ai eues sont finalement celles qui m’ont le plus apporté même si mon égo en a pris un coup.
Aujourd’hui, je vais vous parler de l’avant dernière. Une jument que je n’ai plus. Je l’ai revendue à son naisseur qui m’a d’ailleurs proposé de la lui reprendre quelques temps après, tellement elle était désagréable même comme poulinière. Vous pensez bien que j’ai décliné la proposition.
Il s’agissait d’une jument selle français achetée après sa saison de 4 ans en CSO où elle avait eu d’assez bons résultats.
Je l’ai payée assez cher sur les conseils d’un « ami » et elle n’avait rien d’un cheval d’obstacle. Elle ressemblait plutôt à un bœuf. Elle était petite et large.
D’ailleurs, à la vente à laquelle j’ai assisté, elle ne s’est pas très bien présentée.
Son seul atout était ses bonnes origines et son frère qui tournait en internationaux en Italie.
Quand je suis rentré dans le box, elle a voulu me mordre et me taper. J’aurais dû partir en courant mais mon égo était trop fort ce qui m’a empêché de réfléchir.
Surtout qu’à l’époque, je n’avais pas encore mis au point les méthodes que j’applique aujourd’hui même si je sentais bien qu’il fallait que je les construise.
Je me souviendrai toujours de la première fois où je l’ai montée sur une grande carrière. Elle s’est arrêté au milieu, a fait un bon qui m’a fait décoller des étriers et lorsque je suis redescendu, elle m’a expédié sur l’herbe à l’extérieur de la carrière 15 mètres plus loin.
Je ne sais toujours pas comment elle a pu faire ça.
Ça a été la première et la dernière fois, mais j’en ai quand même gardé une appréhension.
J’ai donc pris ma première mauvaise décision avec elle, mais je vous en parlerai une autre fois.
La première fois que je l’ai sortie en compétition, c’était à Saumur en cycle classiques 5 ans. Elle m’a fait un parcours sans faute mais au paddock, elle était furieuse.
A tel point qu’à un moment, elle a eu peur de quelque chose derrière elle et elle est partie comme une folle droit devant sans regarder.
Le problème, c’est que devant, il y avait un cheval avec une cavalière du Cadre Noir de Saumur qui n’avaient rien demandé.
Ma jument les a percutés par le côté montant pratiquement sur l’autre cheval et a tordu la cheville de la cavalière au point qu’elle a dû se faire remplacer.
Je me suis confondu en excuses. Je me serais mis dans un trou de souris tellement j’avais honte de ne pas avoir pu contrôler ma jument.
Je n’ai même pas compris qu’elle ne m’en ait pas voulu et qu’elle ne m’ait fait aucun reproche. C’est suffisamment rare pour le noter.
C’est encore cette jument qui m’a fait découvrir l’enrênement à mettre pour éviter les sauts de mouton en extérieur car bien sûr les sorties avec elle, que ce soit à pied où elle tapait en vache, ou à cheval où je risquais à tout moment de rentrer à pied, étaient assez sportives.
Il m’a donc fallu trouver des techniques pour la garder calme en permanence et c’est tout ce que je vous explique dans le Générateur de Calme que j’ai créé en partie grâce à elle. Je dois la remercier pour ça même si quelques années auparavant, j’avais également eu une jument furieuse que j’avais réussi à calmer. D’ailleurs comme je vous l’ai expliqué hier, tous mes chevaux étaient furieux. C’était ma caractéristique.
Pour connaitre toutes les techniques que j’utilise maintenant pour avoir des chevaux Zen en toutes circonstances, c’est dans le Générateur de Calme :
https://progresseravecsoncheval.com/calme/
PS : si vous aussi vous avez un problème de calme avec vos chevaux, indiquez le moi ci-dessous.
Cet article est un extrait de mes emails quotidiens envoyés à ma liste privée. Vous pouvez vous inscrire gratuitement avec le formulaire ci-dessous :
Articles en lien avec celui-ci :