Comment motiver son cheval ?
Beaucoup de concepts importants dans cette vidéo.
Pourquoi je vous parle de comment motiver son cheval aujourd’hui ?
Tout simplement parce que quand je regarde des cavaliers monter à cheval, travailler leurs chevaux, je constate que quand leurs chevaux ont bien fait, ils vont faire une caresse ou récompenser de la voix et ils vont passer immédiatement à un autre exercice.
Eh bien avec les chevaux, ce n’est pas possible. Ils ne comprennent pas.
C’est un temps beaucoup trop court pour que les chevaux comprennent qu’ils ont bien réussi.
Il faut passer au strict minimum 13 secondes pour que les chevaux comprennent réellement qu’il s’agit d’une récompense, c’est-à-dire qu’ils ont bien fait.
De même pour nous : si nous n’avons pas de gratitude pour les choses que nous avons, alors, nous ne serons pas heureux.
Et la gratitude, j’ai fait une vidéo là dessus, c’est en fait l’inverse de la peur.
C’est très important dans le développement personnel.
Avec nos chevaux, c’est exactement la même chose, c’est-à-dire que si on ne prend pas le temps de les féliciter, de les récompenser, de mettre en avant leurs réussites, eh bien, ils ne progresseront pas.
Notre défaut c’est de passer tout de suite à autre chose, c’est-à-dire le cheval réalise bien l’exercice, hop on passe à l’étape suivante, on réalise autre chose.
Et bien sûr, ça c’est absolument mauvais pour le cheval qui ne comprend pas ce qu’il fait bien et ce qu’il fait mal.
Pourtant je vois très peu de gens récompenser réellement.
Alors c’est vrai que toutes les dix minutes, tous les quarts d’heure, les cavaliers font une pause quand ils ont réussi leurs exercices, mais ce n’est pas assez fréquent.
On doit faire une pause chaque fois que le cheval réalise l’exercice que l’on a demandé et dix minutes c’est long pour récompenser un cheval.
Quand on demande un exercice, on doit le demander trois fois au maximum.
Si on n’obtient pas ce qu’on veut au bout de trois demandes, c’est qu’on a trop demandé, il faut décomposer la demande en plus petites étapes.
Alors comment fait-on pour récompenser ?
Eh bien, on utilise tous nos sens.
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On va utiliser la voix.
Alors pour la voix, il faut bien mettre de la motivation.
Il faut réellement faire comprendre au cheval qu’on est content de ce qu’il a fait. Que ce qu’il a fait c’est vraiment bien.
Il ne s’agit pas de lui dire, oui c’est bien, c’est bien. Non ce n’est pas ça.
Il faut dire, ouiii voilà. C’est bien. Super !
Il faut avoir de la motivation, quand vous faites ça.
Ainsi Votre cheval va surement se mettre à hennir après quelques temps parce qu’il sera content.
Les miens ont tous fait ça quand j’ai commencé à célébrer mes réussites. Ils ont célébré avec moi.
Et donc, ça c’est extrêmement important parce que quand votre cheval est motivé pour célébrer ses réussites avec vous, je vous rappelle que notre cheval est notre miroir, ça y est vous avez gagné.
Votre cheval est motivé, il va faire tout pour réussir ses exercices, et donc ça passe par là.
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Il y a la caresse, le toucher.
Quand vous êtes à pied vous pouvez toucher quelque chose (votre longe, votre cuisse).
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Il y a l’ouïe,
écouter les bruits extérieurs quand vous êtes à pied.
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Il y a l’ancrage au sol.
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Il y a le regard.
Il y a plein de choses à pied.
Et puis bien sûr il y a le travail fractionné, je ne reviens pas dessus. J’en parle beaucoup. Il sert toujours.
Notamment le fait de descendre, parce que la meilleure récompense avec un cheval, c’est quand on descend.
Donc il ne faut pas hésiter à descendre souvent dans une séance, parce que ça, c’est vraiment la récompense ultime. C’est celle qui va vous faire faire le plus de progrès.
Alors pensez à ça quand vous travaillez vos chevaux, observez-vous et regardez combien de temps vous célébrez vos réussites.
Est-ce-que c’est une seconde, deux secondes, est-ce-que vous les célébrez toutes les dix minutes, est-ce-que vous les célébrez à chaque exercice réussi ?
Observez-vous de l’extérieur, et voyez ce que vous pouvez améliorer.
Célébrez plus souvent, plus intensément et n’attendez pas dix minutes de travail, pour remercier votre cheval du travail qu’il vous a fourni. Ça c’est bon pour des reprises de dressage officielles, qui vont durer dix minutes, et là vous n’avez pas trop le choix, même si certains caressent pendant la reprise, mais je ne suis pas sûr que ça ait vraiment un intérêt.
Demandez-vous quel objectif vous avez ?
Est-ce-que votre objectif n’est pas trop ambitieux, est-ce-que vous y arrivez en trois demandes.
Est-ce-que votre objectif n’est pas trop simpliste et donc le cheval le fait très facilement ? Ce qui ne vous empêche pas de récompenser d’ailleurs.
Et puis prenez votre temps, on surestime toujours ce qu’on est capable de faire en une journée ou en une semaine, alors qu’on sous-estime ce qu’on est capable de faire en un an.
Je fais partie d’un groupe de travail avec deux autres personnes, pas dans l’équitation mais sur d’autres sujets, et on s’est fixé un objectif à trois mois. Un objectif normal que l’on doit pouvoir atteindre assez facilement, à condition d’être focus.
Et alors, chaque semaine, on donne notre objectif de la semaine pour la semaine suivante.
Eh bien, tous autant qu’on est, tous les trois, on a tendance à surestimer ce qu’on est capable de faire en une semaine. Mais vraiment à le surestimer. Mon objectif de la première semaine c’était l’objectif à un mois en fait. J’ai cru que j’allais pouvoir faire en une semaine, ce que j’avais un mois pour réaliser, voire même un mois et demi !
On surestime toujours ce que l’on peut faire en peu de temps, c’est-à-dire en une journée ou en une semaine, et on sous-estime ce qu’on est capable de faire en un an.
Donc prenez votre temps, c’est extrêmement important, quand vous voulez apprendre quelque chose, que ce soit en équitation ou dans un autre domaine.
Alors des techniques comme celle-là, j’en explique beaucoup dans mon étude, le générateur de connexion si vous voulez en savoir plus.
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