Comment mettre son cheval en place ?

C’est ce qu’on va voir dans cette vidéo aujourd’hui. Mais avant, rejoignez ma liste email. Ainsi, vous aurez toutes mes pépites que je communique uniquement par mail chaque semaine.

Cette question très intéressante m’a été posée par Aurore.  

En fait, c’est un peu l’histoire de la poule et de l’œuf. Qui a commencé ?

Il y a en effet deux types de méthodes pour placer un cheval.

• • • • Est-ce qu’on apprend au cheval à se mettre en place ?

     

     

    Dans ce cas, on lui donne une attitude artificielle.  

• • • • Ou est-ce qu’on met le cheval dans une attitude qui va faire qu’il va se mettre en place tout seul ?

     

     

    Vous voyez bien que la deuxième solution paraît vraiment plus intéressante, mais elle est aussi beaucoup plus difficile.    

À mon avis, l’un n’empêche pas l’autre. C’est-à-dire qu’il faut d’abord apprendre au cheval à céder à la pression sur la bouche. Alors ici, je n’ai pas de mors, j’ai juste un licol. Mais ça ne change rien.    

On peut apprendre au cheval à céder à la pression pour se mettre en place à pied.    

Ensuite on fait la même chose monté.    

Et ainsi, on pourra l’obtenir à n’importe quel moment. Ce qui évite le problème des cavaliers qui prennent leur cheval entre les mains et les jambes uniquement pour le mettre en place. Parce que ça, c’est très mauvais.    

Alors évidemment, si vous ne le faites pas trop longtemps, ça s’appelle l’effet d’ensemble. Et l’effet d’ensemble, c’est très bon.    

Nuno Oliveira disait : « L’équitation c’est un millier d’effets d’ensemble avec un millier de relâchements ».    

Donc c’est surtout le relâchement qu’il ne faut pas oublier quand on fait ça. Parce que quand on met les jambes et les mains en même temps, on désensibilise le cheval à la fois aux mains et aux jambes.    

Il n’y a vraiment que dans l’effet d’ensemble qu’on peut se le permettre. J’ai fait une vidéo sur l’effet d’ensemble pour vous parler de ça.     Tout d’abord, je vais essayer de faire des cessions de nuque sur le licol puisque la jument n’a pas de mors.  

Une fois que j’ai ça, je vais refaire la même chose en selle.    

Je demande la cession. Je relâche aussitôt.

 Ensuite, on va le faire en avançant.    

La cession, c’est important à apprendre, mais ça reste une attitude artificielle.    

Je mets mes jambes pour avancer et je mets mes mains pour faire céder et je relâche immédiatement les mains et les jambes quand j’ai le mouvement.   Vous voyez que la jument est très contractée, parce que je lui impose une attitude.    

Alors que si je mets ma jument dans une bonne attitude et que je ne lui demande pas de se mettre en place, elle va venir en place tout seule parce que ça sera plus confortable pour elle.    

Une bonne attitude, c’est un cheval en avant et en équilibre. C’est un cheval qui remonte le garrot.    

je mets un peu de jambes. Je ne mets pas de mains et la jument normalement va se poser toute seule sur son mors.    

On va pouvoir le vérifier si je fais un huit, la jument ne doit pas relever la tête.    

Quand ma jument remonte le garrot, elle se met en place.

Dans cette vidéo, on on a vu la technique à pied, cession de mâchoire, cession de nuque et on a vu la même chose monté.  

On a vu la technique de mettre le cheval dans une certaine attitude qui lui permet de se placer tout seul. C’est celle-là que je préfère de très loin même si j’aime bien apprendre aux chevaux à la prendre sur demande. Parce que si j’ai envie de la retrouver, je veux que par cession à ma main, ou à ma jambe, mes chevaux se remettent dans une bonne attitude.    

Et puis on a vu l’effet d’ensemble, qui est de mettre la main et la jambe en même temps, mais à condition ne pas le garder pour ne pas blaser le cheval.

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Je suis Laurent Fumet auteur du livre « 41 mensonges équestres qui vous empêchent de progresser ». J’accompagne les cavaliers à mieux comprendre et respecter leurs chevaux avec la méthode des 3P (Physique, Psychique, Pratique) pour qu’ils obtiennent de meilleurs résultats.