Dressage mécanique
Isabelle Werth, la championne Allemande de dressage, est venue récemment donner un stage en France et j’ai hésité à aller la voir.
En effet, elle a réussi à plusieurs reprises à se hisser au plus haut niveau mondial avec des chevaux et des concurrents différents, ce qui est la marque d’une grande championne.
Aussi, lorsque les vidéos du stage ont été diffusées sur les réseaux sociaux, j’ai voulu les regarder.
Malheureusement, je n’y ai vu qu’une équitation mécaniste et sans sentiment. A côté, le stage de Carl Hester en Belgique de l’an dernier, c’est le club méditerranée.
Les chevaux étaient tellement contraints que l’on ne pouvait pas se rendre compte de leur état physique et mental. C’est pourtant ce qui m’intéresse le plus.
C’est peut-être la solution pour gagner en compétition, comme je l’explique dans cette vidéo : « Les chevaux sont-ils des mécaniques ».
Je rêve pourtant du jour où les juges de dressage seront capables de voir la souffrance des chevaux.
Mais comme le dit Idriss Aberkane : « celui qui juge ne sait pas, celui qui sait ne juge pas ».
PS : Je n’ai rien contre l’équitation de dressage allemande. Je suis fan d’Ingrid Klimke, de son père et de Klaus Balkenhol, par exemple.
Cet article est un extrait de mes emails quotidiens envoyés à ma liste privée. Vous pouvez vous inscrire gratuitement avec le formulaire ci-dessous :
Articles en lien avec celui-ci :
