Une métaphore pour avoir un cheval droit.
Aujourd’hui on va parler rectitude.
« Calme en avant et droit », c’était la formule du Général l’Hotte (1825-1904), et la rectitude c’est le troisième point.
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Je vous parle de rectitude aujourd’hui, parce que j’ai assisté à une conférence récemment sur le sujet de la locomotion du cheval. Il y avait une partie sur la rectitude qui m’a beaucoup plu à cause d’une métaphore avec le tricycle.
Pourquoi le tricycle ?
Tout simplement parce qu’un cheval est plus étroit des épaules que des hanches.
Les écuyers disent toujours que pour avoir cheval droit, il faut remettre les épaules devant les hanches. Sauf que comme les épaules sont plus étroites que les hanches, avoir les épaules devant les hanches laisse de la marge. Vous pouvez voir les épaules qui bougent et qui restent devant les hanches finalement, donc ça ne nous aide pas beaucoup.
L’idée du tricycle, c’est que les deux roues arrière sont les postérieurs des chevaux, avec une barre qui les relient. Et perpendiculairement, il y a un axe et vous avez la roue avant.
Cet axe peut bouger mais ce que l’on veut c’est qu’il soit perpendiculaire. Si c’est le cas, on a bien les épaules au milieu des hanches et on a bien un cheval qui se déplace droit.
Mais si cet axe se déplace vers la gauche ou vers la droite, à ce moment-là, notre cheval n’est plus droit et les épaules ne sont plus au centre entre les deux postérieurs.
Quand vous êtes à cheval, si vous imaginez que vous êtes sur un tricycle et que les deux postérieurs sont les roues, vous pouvez très bien sentir s’il n’y a pas une roue qui va plus vite que l’autre. Et ça vous permet de voir qu’il y a un décalage des postérieurs qui vont se tourner dans un sens ou dans l’autre.
En fonction de la « roue » qui va plus vite, vous allez ressentir que le cheval se tord. Au trot notamment, c’est très facile à sentir. Le cheval ne reste pas droit puisque un postérieur pousse et avance plus que l’autre.
Si un postérieur va plus vite que l’autre et que vous laissez les épaules perpendiculaires aux hanches, votre cheval va tourner puisque les épaules vont venir sur le côté. C’est bien pour tourner, mais si vous voulez aller tout droit ça ne va pas aller du tout.
Dans ce cas, il faut absolument que les deux roues tournent à la même vitesse et que votre axe de postérieurs reste perpendiculaire au corps du cheval.
Vous voyez que cette idée du tricycle est très intéressante. J’ai essayé quand je suis rentré de me la mettre dans la tête quand j’étais à cheval et ça m’aide beaucoup pour avoir mes chevaux droits.
- J’imagine les postérieurs qui sont deux roues.
- J’essaye de les faire tourner à la même vitesse.
- J’imagine l’axe entre les deux postérieurs.
- J’essaye de le garder perpendiculaire au corps du cheval
- et puis j’essaye de garder les épaules perpendiculaires à cet axe de manière à ce qu’elles soient bien devant les hanches.
Une fois que toutes ces conditions-là sont respectées, notre cheval est droit.
Si votre cheval est décalé, vous avez deux solutions en fait :
- Si, par exemple il a les épaules vers la droite, vous avez la solution des hanches qui doivent se remettre dans l’axe,
- et vous avez la solution de déplacer les épaules pour remettre les épaules perpendiculaires aux hanches.
Essayez cette métaphore d’imaginer un tricycle quand vous êtes à cheval et vous verrez que ça aide beaucoup. En tout cas, ça m’a beaucoup aidé.
Je remercie la personne qui nous a transmis ça dans sa conférence parce que ça m’a fait réfléchir et ça m’a beaucoup apporté. C’est en échangeant des connaissances que l’on progresse tous ensemble et c’est ce que j’essaye de faire avec vous chaque semaine dans mes vidéos.
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